Collection Salope. Que MEst-Il Passé Par La Tête. Début De La Saison I (1/3)
Que me passe-t-il par la tête ce matin dans ce train de banlieue.
6 heures 30, trois quart dheure, plus un pour me rendre dans une usine de composants électroniques ou jespère être embauchée comme secrétaire de direction.
6 heures 30, car si je prends le train suivant je devrai courir pour être à lheure.
Certainement le stress, il faut dire que cet emploi, cest moi qui le souhaite, Hamed mon mari aurait préféré que je reste à moccuper de Jules notre fils qui vient davoir trois ans.
Il est entré à la maternel, il y a dix jours.
Lorsque jai épousé mon mari, il y a quatre ans, je savais les risques que je prenais, car mon mari est très proche de sa religion respectant les prières, mais javais mis les points sur les I.
Dès que jaurais un et surtout un fils, je reprendrais un travail, pour moi les femmes doivent être capables de sassumer en cas de nécessiter.
Je dois me présenter à 8 heures.
Peu de monde et en face de moi, un homme, la quarantaine, cheveux poivre et sel, costume trois-pièces gris un attaché-case posé sur ses genoux.
Il est assis sur son siège droit comme un fil.
Il est grand du moins son buste, comme certains le diraient, il semble avoir un balai dans le cul.
Cest là que je pète les plombs moi si prude en temps normal.
Pour ce poste à responsabilités, je me devais de me présenter sous mes plus beaux atours.
Tailleur noir, cela va très bien avec mes cheveux blonds coupés à la garçonne.
Chaussures à talons hauts, pendant toute ma grossesse et les mois qui ont suivi jai porté des talons plats.
Depuis une semaine dans notre appartement je me promène avec pour me réhabi.
Hier, jai croisé la vieille fille ayant le logement au-dessus du nôtre.
Je vais me plaindre au syndic, il est anormal de faire autant de bruit toute la journée avec vos chaussures.
Jusquà ce jour, cétait les cris de votre mouflet qui mexaspérait, cétait plus supportable que vos bruits de talons dès 6 heures du matin.
Je sais quelle a raison, mais jaime à lemmerder, elle va si souvent chez le syndic quil la reçoit après une heure dattente espérant un jour quétant exaspérée elle se barre.
À la réunion des propriétaires, elle est là et bien là, cest elle qui tient le crachoir.
Bref, je suis dans ce wagon espérant devenir la parfaite secrétaire dun directeur qui mapportera par mon travail la quiétude perdue à la maison, si jarrive à ce quil membauche.
Sans que mon cerveau me le commande, mes jambes sécartent.
Jaimerais voir une expression changer sur le visage de cet homme plus proche dun banquier de Londres, sans le haut-de-forme ou le melon que dun homme dans ce train de banlieue.
Ma culotte est rose et nul doute, quil est le seul à avoir une vue plongeante de mon intimité.
Je mouille de mon audace, mais pendant les quelques minutes qui me séparent de lentreprise, je reste ainsi les jambes ouvertes, à la limite de prendre mon pied.
Hélas, mon effet tombe à leau, le piquet reste figé comme les momies dans leur sarcophage.
Cest le moment de descendre, je suis arrivée, je referme mes jambes et je me lève, je me réveille, pas davoir dormi, mais de mon audace, pourtant cette femme si réservée en temps normal.
Balai dans le cul se lève et descend devant moi et se dirige dans la même direction que moi.
Il a un grand torse, mais aussi de grande jambe et rapidement il me distance au point que lorsque jarrive devant lentreprise, je suis seule devant le poste de garde avec presque un quart dheure davance.
Madame, vous venez pour le poste, faite moi voir votre lettre de convocation.
Parfait, vous voyez ce bâtiment en face, cest celui de la direction.
Madame Claudette va vous recevoir, vous êtes la quatrième, les autres sont déjà dans le couloir.
Je suis ses directives en effet, elles sont trois, toutes plus secrétaires de direction lune que lautre.
La porte souvre, une femme entre deux âges ouvre la porte, son chignon et ses grosses lunettes rouges me donnent une mauvaise impression, cest le genre de femme que jai du mal à comprendre.
Trente minutes, chacune des trois premières, cest mon tour.
Entrez, bonjour, je vous reçois, car mes services vous ont convoqué, sans vous dire laquelle sait, jai déjà fait mon choix dans les trois premières.
Cest bien ce que je pensais, une connasse, je me suis levée tôt pour rien.
Hamed va jubiler, je vais continuer de moccuper de notre fils.
Pourtant, javais trouvé une voisine pour sen occuper pour le lever, le conduire à lécole et le récupérer le soir.
Les mercredis et les vacances, cest Hamed qui va le garder, il est prof dans le lycée où nous habitons dans la région parisienne.
Nous étions à la fac lorsque je lai connu et après le coup de foudre réciproque, nous nous sommes mariés et nous avons Jules.
Pardon, madame Claudette, excusez, vous êtes encore en rendez-vous, je vous laisse.
Il est sûr que le poste vient définitivement de méchapper, lorsque balai dans le cul est venu aux nouvelles.
Je vous tiens au courant, monsieur William, dès que jai fini avec madame, je crois que je tiens la personne qui concordera au poste.
Madame Claudette tape sur son ordi et sort une feuille de papier sur son imprimante et la signe lorsque son téléphone sonne.
Nous la tenons chacune de notre côté sans que je puisse lire ce quelle a tapé.
Oui, monsieur, vous êtes sûr, pourtant il y a mieux, elle est sans expérience !
Bien monsieur, cest vous le patron, mais je me permets dinsister.
Bien, je mincline.
La feuille de papier quitte ma main et madame Claudette retape sur son portable.
Elle signe celle qui sort de son imprimante et me la tend.
« Madame Blanche Alaoui, nous avons le plaisir de vous informer que cest vous que nous avons choisi pour le poste de secrétariat de notre directeur.
Signer : William Dupont. »
Incroyable, alors que je pensais tout cramer, je décroche le poste.
Venez, je vais vous présenter à vos collègues, elles vous montreront votre bureau contigu à celui du patron que vous avez vu tout à lheure lorsquil a passé la tête à la porte.
Vous venez, cest un vieux célibataire très strict, éducation anglaise.
Je me fiche de son éducation stricte, je sais amadouer ce genre dhomme.
Bureau classique de direction, de ma fenêtre, je vois le jardin dintérieur assez agréable.
Une entreprise est en train de lentretenir.
Françoise lune des deux secrétaires sous ma direction me donne les codes dentrée dans lordi portable qui mest attribué.
Je pensais repartir en lattente dune réponse, jappelle Radia, cest ma voisine pour, lui dire que je suis embauchée et que son travail commence de suite pour aller chercher mon fils à sa maternel.
Comme Hamed mon mari, Radia est marocaine dune ville Meknès, non loin du berceau de sa famille.
Hamed est né en France et nous avions projeté dy aller pour les vacances quand je suis tombée enceinte dans limpossibilité de voyager.
Je suis sur mon ordi à regarder le logiciel de correspondance, Word, je connais, jai été formé dessus.
On frappe à mon bureau, un employé mapporte un paquet, je vois quil porte une marque de lingerie.
Je louvre, une carte écrite à la main dune très belle écriture et incroyable une petite culotte bleue.
« Blanche, demain matin même heure, même train, je préfère le bleu au rose.
Vous pouvez rentrer à votre domicile, je suis absent cette après-midi. »
Incroyable, jai été embauchée grâce à ma petite culotte que par jeu à la con, je lai montrée à celui quen secret jappelle balai dans le cul.
De retour à notre appartement, je préviens Radia que je suis rentrée et que je moccupe de Jules.
Le soir quand je me coule dans les bras dHamed, prête à le câliner, voire plus sil est partant pour fêter mon embauche.
Hélas, cest cela la vie de couple avec un , celui-ci regarde la télé, je me sens repoussée, mon mari semble apprécier mollement que jai décroché le poste.
Espérait-il que je me plante pour garder la mainmise sur notre famille ?
Jules couché, il dormait sur place devant son repas, lécole ça lassomme.
Pourtant, je suis en peignoir après ma douche, pour dîner à notre tour, mais Hamed me fait ostensiblement la gueule.
Jusquau matin, jai le droit à un cul tourné, à la limite dêtre frustrée, il faut dire que jaime baiser même si Hamed est plus réservé.
Je garde pour moi nos ébats, ce que je peux dire seulement que jaime la levrette ou moi empaler sur sa bite, nous les pratiquons souvent quand il est de bonne humeur.
Un fait est évident, il a toujours refusé que je le suce, il trouve les fellations dégradantes.
Au revoir mon chéri, souhaite-moi bonne chance pour mon premier jour.
Jai cru quil allait s avec sa tartine, Radia vient darriver pour soccuper de Jules, elle est légèrement plus jeune que moi et jolie comme un coeur.
Lorsque je me dirige rapidement vers la station pour prendre mon train, je sens la culotte bleue me demandant sil serait là.
Il est assis à la même place et je reprends celle que javais la veille.
Peu de monde comme hier, juste une vieille femme devant lui, mais dans limpossibilité de voir lorsque jécarte mes cuisses.
Soyons franche, le refus de mon mari de me faire lamour amplifie le plaisir que je prends à mexhiber devant celui qui est mon patron.
Comme la veille, il me prend de vitesse et je serais en avance quand je vois un café qui sallume.
Jentre, si Hamed a déjeuné, moi je suis le ventre vide, trop stressée de laudace que jai davoir mis la culotte bleue.
Permettez que je minstalle à votre table Blanche.
Arsène servez-moi mon café avec mon croissant, apportez-en un pour Blanche !
Voulez-vous un aussi, un autre café ?...
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